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Articles de la catégorie ‘Green deal’

Bientôt, Enercoop Normandie, fournisseur et producteur d’électricité 100% renouvelable

Projet lauréat de l’appel à projets éco-région-solidaire de 2013, la création d’Enercoop Normandie se précise. Producteur et fournisseur d’électricité écologique, citoyen et coopératif, Enercoop Normandie

 

– contribuera à l’approvisionnement du réseau Enercoop en énergie 100 % renouvelable

– commercialisera de l’énergie 100% renouvelable aux particuliers, aux collectivités et aux  professionnels

– soutiendra la production citoyenne d’énergie renouvelable

– appuiera la transition écologique des territoires locaux

Enercoop fait appel à la mobilisation et à l’engagement citoyens et lance actuellement un appel à souscription au capital de la future coopérative, la SCIC Enercoop-Normandie.

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#Areva #Penly : Bruno Lemaire, Hervé Morin, Sébastien Jumel, Sandrine Hurel …On dit Stop EPR, non ?

Est ce manquer de respect à mes collègues élus et à quelques parlementaires haut-normand que de leur rappeler qu’ils ont dit et répété .. des sottises depuis des années en se faisant les hérauts de l’installation d’un réacteur EPR sur le site de Penly ? florilège :

Bruno Lemaire s’en était fait une spécialité, se vantait à chaque session du Conseil Régional, et encore en  décembre dernier d’avoir « obtenu » l’EPR se faisant un malin plaisir de regretter une majorité socialiste soit disant « freinée » par son aile verte

Hervé Morin avait lui choisi d’affirmer sa « foi » en l’EPR en mars 2011 au lendemain de la catastrophe de Fukushima.

Sébastien Jumel  avait en 2009 conduit aux cotés d’Antoine Ruffenacht une délégation d’élus « de droite et de gauche » haut-normands  demandant l’EPR à Penly au Ministre Borloo.

Sandrine Hurel et Sébastien Jumel, unis, applaudissaient en 2009 l’annonce par Sarkozy d’un deuxième EPR à Penly.

Les deux mêmes, dénonçaient encore, en 2012 et en 2013 l’annonce par Delphine Batho et Arnaud Montebourg, du renoncement gouvernemental  à ce projet.

Et aujourd’hui ?

Pensent ils encore que l’EPR est « plus sur » ? qu’il fournit une « électricité bon marché » ? qu’il est une chance pour l’économie et pour l’industrie de la Haute-Normandie ?

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Avec les opposants à la ferme des 1000 vaches, pour l’élevage qui rime avec emploi paysan, environnement, et qualité des produits

Mardi 28 octobre, aux cotés de nombreux haut-normands mobilisés, je représenterai la Région Haute-Normandie à Amiens devant le tribunal correctionnel devant lequel comparaîtront Olivier Lainé, agriculteur du Pays de Bray normand et 8 de ses amis militants de la Confédération paysanne et opposants au projet de ferme usine des 1000 vaches.

Il leur est reproché une action symbolique de démontage de quelques pièces de la salle de traite commise le 28 mai dernier sans aucune violence contre les personnes ni dégradation matérielle.

Au regard des inquiétudes partagées par la partie la moins aisée du monde agricole et en comparaison des actions violentes et injustifiables qui ont été commises il y a quelques semaines en Bretagne, il faut souhaiter que le tribunal choisira la voie de l’apaisement et la relaxe de ces militants qui ont mené leur action à visage découvert et sans jamais chercher à se soustraire à leurs responsabilités.

D’autant que cette action est porteuse de sens, pour tous les citoyens, pour tous les acteurs privés et publics qui se préoccupent de garantir l’avenir de l’agriculture sur nos territoires.

L’industrialisation de l’élevage n’est pas la bienvenue en Haute-Normandie

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Agriculture : la Région Haute-Normandie mise sur l’agro-écologie

L’assemblée régionale a cet après-midi adopté les orientations et les mesures d’une nouvelle politique de soutien à l’agriculture. Je présentais ce rapport. Voici le texte de mon intervention.

« Ce rapport sur la stratégie régionale en faveur de l’agriculture trouve naturellement sa place dans cette session dont l’ordre du jour se partage entre deux thématiques principales : l’éco-région qui oriente peu à peu notre vision de l’avenir et les orientations budgétaires qui sont destinées à présenter l’état de nos réflexions sur les moyens qu’il convient d’allouer à nos ambitions.

Je l’ai déjà dit à cette place : nous avons la chance de vivre dans une région où l’agriculture occupe encore 66% de la surface totale de notre territoire soit 15 points au dessus de la moyenne nationale dont un peu moins de 40% en prairies. Elle pèse 22 800 emplois directs répartis dans 11 500 exploitations.

Cela pourra demain davantage encore être le cas quand l’union des Normandie se concrétisera.

Sous condition toutefois que nous choisissions, de concert, les orientations socio-économiques et agronomiques permettant de relever le défi de la double performance, économique et environnementale.

En effet, nous connaissons aujourd’hui la part d’ombre du modèle agricole intensif qui a longtemps été promu par les pouvoirs publics et par d’influents partenaires privés intéressés : En dix ans, la concentration et la suppression du tiers des exploitations et des emplois, la disparition de certaines productions et d’outils de transformation de notre territoire le recul de 3 % du foncier, l’érosion et l’appauvrissement des sols, le retournement continu des prairies en dépit de leur rôle crucial pour l’alimentation du bétail, l’infiltration des eaux, le piégeage du carbone et de l’azote, et, bien sur, la pollution des rivières et des eaux souterraines par les produits phytosanitaires dont le grand public découvre chaque jour qu’ul s’agit d’un problème de santé publique de première importance.

La déclinaison de l’Eco-région, en matière agricole, c’est donc, la transition agro-écologique.

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L’Économie sociale et solidaire, la reconnaissance, enfin !

Tribune collective d’élus EELV ayant contribué au projet de loi

L’économie sociale et solidaire était, depuis de nombreuses années, en attente d’une loi-cadre. La concrétisation de cet engagement de François Hollande, demandée et soutenue par EELV, constitue donc un signal extrêmement positif. Les élus écologistes, précurseurs du développement de l’ESS dans les territoires, ont travaillé, tout au long du processus de concertation et d’examen parlementaire, pour donner un contenu fort à ce texte de loi. Celui-ci représente, avec ses acquis essentiels, et malgré ses imperfections, l’aboutissement de plus de vingt années d’engagement, de travail et de persévérance des militants et élus écologistes un peu partout en France. Au-delà de la reconnaissance de l’ESS, des acteurs et de leurs initiatives, cette loi contribue en effet à forger un modèle socio-économique porteur d’innovation, de solidarité, de coopération et de transition. Rappelons que l’ESS repose sur quelques grands principes : l’utilité sociale, une gouvernance démocratique, une gestion à but lucratif limité, ainsi qu’une limitation des plus hauts salaires.

Un changement d’échelle

Les écologistes, militants, élus locaux et parlementaires, portent une même ambition : permettre à l’économie sociale et solidaire de changer d’échelle. Définir le périmètre de l’ESS et le concept d’utilité sociale, contribuer à la structuration, la représentation, la promotion et le financement de l’ESS, favoriser la reprise d’entreprises par les salariés, sécuriser les subventions des associations et leur proposer une démarche de co-construction avec les collectivités… Ces mesures inscrites dans la loi constituent des avancées majeures pour ce secteur riche de potentialités et véritable alternative pour préparer l’économie de demain.

Les amendements et arguments écologistes ont permis d’apporter des améliorations importantes, notamment :

  • l’ESS est reconnue comme un mode de développement économique à part entière, qui doit associer les salariés à la gouvernance.

  • Le rôle déterminant  des collectivités locales est réaffirmé dans la co-construction des politiques territoriales en partenariat avec l’Etat et avec les réseaux d’acteurs.

  • la représentation légitime des CRESS est consolidée et la diversité des acteurs est inscrite avec la reconnaissance du rôle des agences régionales de développement (ADRESS, l’Atelier …).

  • Les titres de monnaies locales complémentaires sont reconnus par la loi : c’est là une vraie innovation, qui permettra de donner tout à la fois un cadre et une autre ampleur aux nombreuses initiatives de monnaies locales existantes en France (le Sol Violette à Toulouse, la Mesure à Romans, l’Eusko dans le Pays Basque).

  • L’objectif de développement durable autour de ses 4 piliers (économique, social, environnemental, et participatif) est une des conditions pour qu’une entreprise soit reconnue d’utilité sociale.

  • La définition du commerce équitable est élargie pour prendre en compte aussi le commerce nord-nord.

Osons donner toutes ses chances à l’ESS

Nous nous réjouissons de ces avancées, pour un développement solidaire, innovant et porteur d’emploi. Et pourtant, cette loi pourrait aller plus loin…

  • …pour favoriser la reprise d’entreprise par les salariés : aller au-delà du seul devoir d’information, initier un vrai droit préférentiel de reprise…

  • pour intégrer la préservation de l’environnement, des biens communs, et la réduction de l’empreinte écologique comme des leviers d’utilité sociale…

  • pour élargir le principe de fonctionnement des coopératives d’utilisation de matériel agricole ou non agricole …

  • pour développer la finance solidaire et l’investissement participatif dans les énergies renouvelables…

Nous déplorons que les « stratégies régionales de l’ESS » à élaborer aient été supprimées de ce texte et renvoyées à la réforme territoriale… sans que le projet de loi sur la décentralisation, au chapitre économie, ne fasse la moindre référence à l’ESS. De même, le gouvernement avait prévu que Bpifrance consacre 500 millions d’euros en faveur de l’ESS : nous attendons la mobilisation de ces fonds.

Nous restons plus que jamais mobilisés pour concrétiser ainsi l’application territoriale de la loi, impliquer les représentants de l’ESS dans les instances de dialogue social, associer l’ESS au pacte de responsabilité, et intégrer l’ESS dans les prochaines réformes législatives sur les territoires, sur la transition énergétique et encore plus dans la future loi de finances !

La belle avancée symbolique de la loi ne nous aveuglera pas. Nous resterons actifs et revendicatifs pour que les actes suivent le texte, pour que l’on ose donner à l’ESS les moyens qui lui permettront de ne plus être marginale ou complémentaire. L’économie sociale et solidaire n’est pas une économie de la réparation mais bien une économie de la transformation !

– Brigitte Allain, Michèle Bonneton, Christophe Cavard, Députés
– Elus locaux et régionaux : Patricia Andriot (Champagne Ardennes), Guy Bonneau (CG Essonne), Christiane Bouchart (Lille), Jean-Marc Brulé (Ile de France), Philippe Chesneau (PACA), Christine Guillemin (Picardie), Cyril Kretzschmar (Rhône Alpes), Jean-Philippe Magnen (Pays de Loire), Marie-Christine Pons (Midi Pyrennées), Claude Taleb (Haute-Normandie)

Eolien offshore : formidable nouvelle pour l’industrie, l’emploi et l’environnement

Aujourd’hui  7 mai, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a annoncé les résultats du second appel d’offres dans l’éolien offshore. Le parc du Tréport, d’une puissance prévue de 500 mégawatts, est ainsi attribué au consortium GDF Suez – Areva.

Le groupe des élu-e-s EELV de la Région Haute-Normandie se réjouit de cette nouvelle. En effet, après un 1er appel d’offre infructueux sous Sarkozy, et de multiples retards et reports dans le lancement et le suivi du nouvel appel d’offres, il était particulièrement insatisfaisant de constater l’enlisement de ce projet, alors que le projet des Deux Côtes était le premier à avoir franchi l’étape du Débat public.

Les élu-e-s EELV de la Région saluent le fait que le gouvernement ait décidé de suivre l’avis de la Commission de régulation de l’énergie d’attribuer les deux parcs au consortium GDF Suez-Areva, car l’offre qu’il propose est la plus aboutie et la plus intéressante pour notre région en termes d’impacts économiques et industriels. Ce projet offre en effet l’opportunité de développer en Haute-Normandie une véritable filière industrielle d’avenir, au moment où les filières traditionnelles sont, ici comme ailleurs, en difficulté.

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Liquidation des Lejaby ? c’est le système financier qui est inadapté

En janvier 2013, des ex-ouvrières de Lejaby créaient Les Atelières, une société coopérative d’intérêt collectif destinée à fabriquer une lingerie corseterie haut de gamme.

La SCIC avait été montée grâce à une souscription lancée en juin 2012 qui avait permis de réunir 85 000 euros.

A l’ouverture, Les Atelières disposaient au total de 300 000 euros de fonds propres. A cela, se sont ajoutés 200 000 euros environ d’aides de l’Etat et de la Région Rhône-Alpes en prêts et subventions.

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie