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Ferme des Bouillons, La trahison de la Safer et des services de l’Etat

Le difficile constat est partagé avec Perrine Hervé-Gruyer : élus impliqués dans des relations de travail suivies, l’un avec les services du Ministère de l’agriculture en région, l’autre avec la Safer, estimons avoir tous deux été trahis par ces interlocuteurs. C’est ce que nous avons expliqué à la presse ce sinistre 19 aout aux cotés de Cyrille Moreau, élu écologiste à Rouen-Métropôle.

Merci @ Lydie Turco pour la réalisation de cette vidéo

Ferme des Bouillons : le moment de rendre justice aux occupants

La revente de la ferme des Bouillons par son promoteur propriétaire est une bonne nouvelle qui ne doit cependant pas trop vite faire oublier que ce retour à la terre d’une ferme promise à l’urbanisation a été rendue possible par l’action d’occupation pacifique, joyeuse, créative et laborieuse du site,  menée par l’association depuis octobre 2012 avec l’appui de centaines de bénévoles et le soutien de milliers de citoyens de l’agglomération rouennaise.

La Safer se trouve aujourd’hui en situation d’attribuer les 4 hectares concernés.

Dans la logique de ses missions de service public, il lui appartiendrait, des lors que plusieurs candidatures sont déclarées, d’attribuer, in fine, au projet agricole le mieux ficelé, présentant le plus de garanties de réussite agricole et économique.

La Safer reconnait aujourd’hui la légitimité d’une installation en agriculture biologique.

Il paraît  maintenant souhaitable qu’elle use de son droit de préemption afin justement d’examiner avec toute l’objectivité requise les projets qui lui seront soumis.

Il appartiendra alors aux porteurs de projets de faire valoir leurs arguments. A professionnalisme équivalent, la connaissance du terrain,  l’ancrage territorial et la mobilisation des souscripteurs de l’appel à financement participatif ne pourront qu’être pris en compte.

Claude Taleb, vice Pdt de la Région chargé de l’agriculture

Parc éolien offshore de Dieppe-Le Tréport : le cahier d’acteurs EELV

Le Débat public sur le projet de parc éolien offshore de Dieppe -Le Tréport approche de son terme.

Les élus et les militants écologistes, associatifs et politiques, ont été très actifs tout au long de ce débat afin de porter leurs contributions et leurs exigences. Un « cahier d’acteurs » a été livré au débat afin de synthétiser les positions et les propositions d’EELV Normandie et Picardie, en faveur de la réalisation de ce projet. Ci dessous, en voici l’édito, co-signé avec Christophe Porquier, élu régional EELV de Picardie.

En 2015, les risques encourus par un changement climatique non endigué sont de mieux en mieux évalués, et on sait par exemple que la montée du niveau de la mer provoquerait la submersion d’une partie du Tréport et de Dieppe et une plus grande vulnérabilité aux tempêtes. En 2015 surtout, nos territoires souffrent d’un chômage de masse, aux effets bien davantage perçus par la population.

Nous rapprochons ces deux phénomènes car nous sommes convaincus qu’il est possible de traiter ces deux maux en adoptant un nouveau modèle de développement, basé sur les énergies renouvelables, à haute intensité en emplois locaux et à faibles émissions de gaz à effet de serre. L’éolien en mer, essentiel à ce type de mix énergétique, et le parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport, constituent dans ce sens une opportunité de développement pour toute une région, avec la création d’usines au Havre ou d’une base d’exploitation et de maintenance à Dieppe.

Nous sommes à ce titre favorables au projet mais déterminés à en maximiser les retombées pour les territoires. Nous veillerons ainsi dans ce débat public et au-delà à ce que le développement du parc se fasse dans la plus grande complémentarité avec les secteurs du tourisme, de la pêche ou de la sous-traitance industrielle, au profit de tous. Enfin, nous soutiendrons l’association des collectivités et des citoyens au financement et à la gouvernance du parc, pour un projet ancré au plus près des territoires.

Claude Taleb et Christophe Porquier

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Oui à l’éolien pour le futur de nos régions

Communiqué normando-picard

Le débat public sur le projet éolien en mer de Dieppe et du Tréport arrive à son terme et s’achèvera le 31 juillet prochain après trois mois de débats intenses.

Dans cette perspective, la Commission du débat public a organisé mercredi 8 juillet à Criel-sur-Mer, une audition publique de certains cahiers d’acteurs à Criel-sur-Mer.

La Régions Haute-Normandie et Picardie étaient représentées respectivement par les vice-présidents EELV Claude Taleb et Christophe Porquier qui ont pu rappeler la mobilisation des deux régions autour de la constitution d’une filière industrielle de l’éolien.

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Normandie, vallée de Seine, éoliennes, EPR, Ferme des 1000 vaches…

La Région Normandie approche à grands pas et sera une réalité dans un peu plus de 6 mois. Le sujet occupe naturellement une bonne part de l’ordre du jour de l’avant dernière séance de la mandature aujourd’hui. Je suis intervenu au nom du groupe des élus écologistes dans le débat de politique régionale, en début de séance. Ci dessous le texte du speech que j’avais préparé :

 » Monsieur le Président, chers collègues,

« Faire la Normandie », l’avenir de la vallée de Seine, les énergies du vent, l’agriculture paysanne… je me tiendrai à ces 4 sujets pour ce débat de politique régionale.

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Parler d’écologie

Le 25 avril dernier, les écologistes réunis pour la première fois de leur histoire à l’échelle normande décidaient de la stratégie électorale qui sera mise en oeuvre pour les régionales de décembre prochain. Nous avions à nous déterminer entre deux options : la recherche d’une alliance avec les formations du Front de gauche ou la pleine autonomie de l’écologie et la recherche d’un rassemblement écologiste et citoyen. Je soutenais cette seconde option qui a été adoptée par la majorité des adhérents. Ce choix, c’est tout à fait compréhensible, est interrogé, dans toutes les familles de la gauche. Ci dessous, les éléments d’une contribution au débat EELV d’avril qui répondra peut être à quelques unes de ces interrogations.

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La CCI de Rouen demande le « déclassement » de la Métropole rouennaise

Ce lundi 18 mai à 14h, le Conseil d’Etat examinera en séance publique, à l’initiative de la CCI de Rouen, une demande d’annulation du décret du 26 juin 2013 portant classement de la boucle de Roumare. Les dirigeants de la CCI de Rouen voudraient jouer contre l’attractivité de la métropole rouennaise qu’ils n’agiraient pas autrement.

Le fond de la requête est consternant. Sa forme, démarche effectuée en catimini, est choquante.

La Seine, faut il le rappeler, parce qu’elle fut longtemps dédiée à la fonction principale de couloir de circulation de marchandises, est l’un des fleuves les plus artificialisés de France.

Par ce classement, la volonté enfin affirmée par l’Etat était de préserver un équilibre entre les activités économiques et la nécessité de préserver les milieux humides, principaux réservoirs de biodiversité.

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie