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Elire Jean Michel Bérégovoy pour faire un pied de nez au conservatisme

jean-michel_et_catherine_en-marche.jpgIl ne fait aucun doute que Jean Michel Bérégovoy pourrait faire un très bon conseiller général, au sein d’une collectivité dont la mission principale est l’action sociale, lui qui dialogue depuis des années avec les habitants des quartiers populaires de Rouen pour les convaincre que l’environnement n’est pas un luxe réservé aux privilégiés mais est sans doute le meilleur moyen de créer les entreprises et les emplois de demain et d’inventer des solidarités nouvelles ; l’accès de tous à l’habitat écologique, aux services publics de l’eau et des transports ….

La motivation dont j’ai surtout envie de vous parler ce soir, je le dis comme je le pense, est de faire un pied de nez à un certain conservatisme politique.

Depuis lundi les militants écologistes sont l’objet de pressions amicales et parfois d’agressions verbales (Mélenchon!) de tous ceux qui, à gauche, ne comprennent pas (ou ne veulent pas comprendre) le refus des candidats Europe Ecologie Les Verts de se désister en faveur du candidat PS ou Front de gauche que les électeurs ont placé en tête, quand bien même aucun autre candidat n’est qualifié pour le second tour.
La position qui a été adoptée par EELV au plan national : vote en faveur du candidat de gauche le mieux placé face à un candidat sarkoziste ou FN, et maintien des candidats EELV avec compétition à la loyale lorsque ce risque est absent, me semble frappée du bons sens, politique et démocratique.
Passe encore que les socialistes en Seine Maritime, et dans l’Eure, ne se soient préoccupés de désistement en leur faveur que le soir du premier tour, eux qui n’avaient pas souhaité d’accord politique et électoral avec les écologistes pour les cantonales, à la différence des régionales. Il leur arrive encore de confondre partenaires et auxiliaires.
Au lendemain d’une élection boudée par 60% des électeurs, leur demande de retrait de notre candidat dans le 7 ème canton de Rouen apparaît, à bien des égards, extravagante : présenter au second tour un seul candidat, un candidat unique, c’est sans doute s’assurer 100% des voix… au prix d’une nouvelle baisse, vertigineuse de la participation. Autrement dit, au prix, d’un nouveau recul de notre démocratie déjà tellement palote.
Durant toute cette semaine, la candidature de Jean Michel aura épargné aux électeurs du 7 ème canton une campagne sans incertitude, morose. Oser son élection, dimanche, c’est choisir de mettre un brin de diversité politique dans la dernière assemblée qui ne compte aucun écologiste. Et accélérer les remises en question sans lesquelles il n’y aura pas d’alternative durable au sarkozisme.

Un Commentaire Post a comment
  1. Guillaume Blavette #

    l’écologie c’est l’autonomie… c’est bien ce que donne à voir Jean-Michel en briguant un mandat de conseiller général. Le département a tant besoin d’écologie politique qu’il ne faut pas manquer ce rendez-vous. Dimanche, il faut "oser son élection" comme le suggère Claude.

    mars 25, 2011

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie