Skip to content

Articles avec le mot-clé ‘Eolien offshore’

Parc éolien en mer de Fécamp : le débat public est lancé

La salle du cinéma du « Grand large » était comble hier soir à Fécamp pour l’ouverture du Débat public relatif au projet de construction d’un parc éolien en mer à quelques 13 km de la côte. Avec 83 éoliennes de 6 mégawatts, 500 mégawatts de puissance installée, ce parc est appelé à produire l’équivalent de la consommation électrique domestique annuelle de 770 000 personnes, plus du tiers des habitants de la Région.

Lire plus

La Région organise les débats de la transition énergétique

– Comment prendre notre part de la lutte contre le réchauffement du climat tout en bénéficiant des effets kiss cool (emploi, économies) de la mutation vers une société de sobriété energétique?

– Quelles sont les opportunités de développement des énergies renouvelables et alternatives  aux énergies fossiles et nucléaires?

Lire plus

Relance du Parc des 2 Côtes : une chance pour l’économie de la Haute-Normandie

Concluant la Conférence environnementale  Jean Marc Ayrault a confirmé le lancement d’ici fin 2012 d’un nouvel appel d’offres portant sur la construction de 2 parcs éoliens offshore, au Tréport et en Vendée.

 

Pour attendue qu’elle soit, cette annonce est à mettre au crédit du gouvernement, qui n’aura pas tardé, en la matière, à traduire sa parole en actes et à effacer le coup d’arrêt du gouvernement Fillon en avril dernier.

Alors que nous approchons les 11% de chômage, c’est évidemment une bonne nouvelle pour l’avenir de l’emploi industriel dans notre région. C’est la promesse d’une économie régionale moins dépendante des énergies fossiles et carbonées, plus « durable ».

Lire plus

Eoliennes en mer, Sarkozy et l’UMP sacrifient la Haute-Normandie

Le projet de parc éolien des Deux Côtes, situé sur le littoral normando-picard, est le grand perdant du méga appel d’offres de 10 milliards d’€uros portant sur  la construction de cinq sites d’éoliennes offshore en France. .

la gouvernement a décidé de confier la réalisation de trois des cinq champs d’éoliennes au consortium EDF – Alstom, d’un quatrième à l’espagnol Iberdrola et … de déclarer infructueux l’appel d’offres sur le cinquième portant sur le parc éolien Des Deux Côtes sur lequel un seul consortium avait candidaté, GDF Suez – Areva – Vinci.

Lire plus

Sortir du nucléaire, ça commence maintenant!

Ce sera notre premier « jeudi de l’écologie ». Je vous conseille vivement de venir y écouter et questionner BERNARD LAPONCHE, physicien nucléaire.

Industries du futur : la Haute Normandie dans le vent!

Nous savions depuis fin janvier que notre région avait été retenue par l’Etat pour accueillir à Fécamp (300 MW) et au Tréport (700 MW), deux parcs éoliens en mer qui produiront le tiers de la puissance appelée à être installée dans la première tranche d’éolien en mer destinée à fournir la moitié des 6 gigawatts prévus à l’horizon 2020 par le Grenelle de l’environnement.
On présumait que les ports de Dieppe et de Fécamp étaient très bien placés pour accueillir les activités et les emplois de maintenance nécessaires à l’exploitation des parcs.
On espérait mieux : la fabrication de tout ou partie des éoliennes elles mêmes dans la région et l’implantation d’une filière industrielle ad-hoc.

L’annonce de la création de deux unités, l’une d’assemblage de turbines, l’autre de fabrication de pâles, qui seront installées sur le Port du Havre, donne à espérer qu’on en prend le chemin. C’est une formidable nouvelle pour notre région, comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps. L’espoir que la conversion écologique de notre appareil de production commence, enfin.

Excellente nouvelle pour l’emploi industriel, nous en avons bien besoin, dans la région havraise et dans la région tout court.
On nous annonce entre 400 et 700 emplois directs sur les deux sites (à comparer avec les 15 à 40 emplois qui étaient promis sur le site du terminal méthanier d’Antifer!)
Des compétences d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, issues de la navale, des industries mécaniques.. vont trouver là à s’employer, dans des métiers d’avenir, utiles à tous. Des unités de de recherches & développement vont être confortées. De nombreuses PME, dans la région et au delà vont pouvoir remplir les carnets de commandes. Au total plusieurs milliers d’emploi, c’est une nouvelle filière industrielle qui est en jeu.

Le site du Havre présentait beaucoup d’arguments favorables pour être retenu : la proximité de 3 futurs parcs ; Les Deux Côtes (Le Tréport), Fécamp, et Courseulles, les savoir faire industriels locaux, les prometteuses perspectives de développement de l’éolien offshore outre manche, beaucoup lus ambitieux que le notre.
Une fois n’est pas coutume en Pointe de Caux, les implantations ne sont pas prévues sur des zones naturelles mais sur le quai Joannes Couvert!

C’est Areva qui porte ce projet. On retiendra que l’annonce a coïncidé avec la publication du scénario Négawatt 2011 qui établit qu’il est réaliste de programmer la sortie du nucléaire en 2033. Dans un tel scénario de mutation, la participation des opérateurs actuels du nucléaire, Areva et EDF, sera requise. Et il est plus que nécessaire, pour en anticiper les impacts sociaux, qu’ils entament rapidement la diversification de leurs activités. Cette amorce de tournant d’Areva, qui cumule les bouillons avec son EPR, est donc aussi une bonne nouvelle.. à confirmer.
Mais cela ne doit en aucun cas dispenser cette entreprise de penser et financer la réparation et la conversion des sites et des territoires qui vont continuer à longtemps payer cher la facture environnementale du diktat nucléaire, et pourraient demain en payer la facture sociale; je pense bien sur aux sites manchots de La Hague et de Flamanville.

Le Parc éolien des Deux Côtes mis en danger par GDF-SUEZ?

éoliennes et voilierUne semaine après avoir annoncé une alliance stratégique avec … Areva et Vinci en vue de répondre à ‘appel d’offres gouvernemental éolien offshore, le groupe GDF-SUEZ annonce qu’il a décidé de dégommer le président et fondateur de la PME qui travaille d’arrache pied sur le projet du Tréport depuis 6 ans!

Depuis sa création il y une vingtaine d’année, La Compagnie du Vent s’est exclusivement consacrée à la production d’énergies renouvelables en installant des parcs éoliens terrestres et des centrales photovoltaïques. Depuis 6 ans elle travaille d’arrache pied à concrétiser le projet éolien offshore normando-picard des Deux Côtes, le seul à avoir passé le cap du Débat public et avoir obtenu une autorisation de raccordement au réseau.

Pour pouvoir investir les 2,5 milliards nécessaires à l’accomplissement du chantier, la Compagnie du Vent avait noué en 2005 un partenariat avec GDF-SUEZ. Jean Michel Germa, le président fondateur de la CDV dénonce aujourd’hui le coup de force de GDF Suez. Un coup de force qui fait selon lui suite au siphonnage.. des actifs et des savoir-faire de la PME !

Cette façon d’agir de la multinationale, pour banale qu’elle soit, n’en est pas moins choquante. La volonté de contrôle et de pouvoir va ainsi jusqu’à réaliser un véritable hold up sur les savoir-faire issus de 20 ans de travail et met en danger plusieurs dizaines d’emplois.

Elle pose question sur l’avenir du projet des Deux Côtes et sur l’avenir des renouvelables dans notre pays. La sortie du nucléaire en Allemagne souligne plus notre retard que l’avance de nos voisins. On est aujourd’hui en droit de se demander comment on pourra le rattraper en matière de renouvelables si ce sont les mêmes qui ont la main à la fois sur la production d’energies fossiles, sur le nucléaire, et sur les renouvelables ! Areva, Total, GDF, EDF, par nature, au mieux, feront demain des renouvelables compatibles avec leurs coeurs de métiers : les énergies fossiles et le nucléaire. On peut souhaiter qu’ils se mettent aux renouvelables car il est utile qu’ils se préparent au monde de demain. Mais pas au point qu’ils élargissent leurs monopoles de fait en éliminant les acteurs qui ont su innover parce qu’ils ne faisaient pas leur beurre avec le pétrole et l’atome et tirent résolument dans le sens des énergies propres !

Le projet des Deux Côtes risque maintenant de se retrouver fragilisé et avec lui les espoirs d’alternative énergétique, de nouvelle filière industrielle, de conversion écologique. Indignons nous, vite !

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie