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Articles avec le mot-clé ‘Epr’

Normandie, vallée de Seine, éoliennes, EPR, Ferme des 1000 vaches…

La Région Normandie approche à grands pas et sera une réalité dans un peu plus de 6 mois. Le sujet occupe naturellement une bonne part de l’ordre du jour de l’avant dernière séance de la mandature aujourd’hui. Je suis intervenu au nom du groupe des élus écologistes dans le débat de politique régionale, en début de séance. Ci dessous le texte du speech que j’avais préparé :

 » Monsieur le Président, chers collègues,

« Faire la Normandie », l’avenir de la vallée de Seine, les énergies du vent, l’agriculture paysanne… je me tiendrai à ces 4 sujets pour ce débat de politique régionale.

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#Areva #Penly : Bruno Lemaire, Hervé Morin, Sébastien Jumel, Sandrine Hurel …On dit Stop EPR, non ?

Est ce manquer de respect à mes collègues élus et à quelques parlementaires haut-normand que de leur rappeler qu’ils ont dit et répété .. des sottises depuis des années en se faisant les hérauts de l’installation d’un réacteur EPR sur le site de Penly ? florilège :

Bruno Lemaire s’en était fait une spécialité, se vantait à chaque session du Conseil Régional, et encore en  décembre dernier d’avoir « obtenu » l’EPR se faisant un malin plaisir de regretter une majorité socialiste soit disant « freinée » par son aile verte

Hervé Morin avait lui choisi d’affirmer sa « foi » en l’EPR en mars 2011 au lendemain de la catastrophe de Fukushima.

Sébastien Jumel  avait en 2009 conduit aux cotés d’Antoine Ruffenacht une délégation d’élus « de droite et de gauche » haut-normands  demandant l’EPR à Penly au Ministre Borloo.

Sandrine Hurel et Sébastien Jumel, unis, applaudissaient en 2009 l’annonce par Sarkozy d’un deuxième EPR à Penly.

Les deux mêmes, dénonçaient encore, en 2012 et en 2013 l’annonce par Delphine Batho et Arnaud Montebourg, du renoncement gouvernemental  à ce projet.

Et aujourd’hui ?

Pensent ils encore que l’EPR est « plus sur » ? qu’il fournit une « électricité bon marché » ? qu’il est une chance pour l’économie et pour l’industrie de la Haute-Normandie ?

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La Région organise les débats de la transition énergétique

– Comment prendre notre part de la lutte contre le réchauffement du climat tout en bénéficiant des effets kiss cool (emploi, économies) de la mutation vers une société de sobriété energétique?

– Quelles sont les opportunités de développement des énergies renouvelables et alternatives  aux énergies fossiles et nucléaires?

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Relance du Parc des 2 Côtes : une chance pour l’économie de la Haute-Normandie

Concluant la Conférence environnementale  Jean Marc Ayrault a confirmé le lancement d’ici fin 2012 d’un nouvel appel d’offres portant sur la construction de 2 parcs éoliens offshore, au Tréport et en Vendée.

 

Pour attendue qu’elle soit, cette annonce est à mettre au crédit du gouvernement, qui n’aura pas tardé, en la matière, à traduire sa parole en actes et à effacer le coup d’arrêt du gouvernement Fillon en avril dernier.

Alors que nous approchons les 11% de chômage, c’est évidemment une bonne nouvelle pour l’avenir de l’emploi industriel dans notre région. C’est la promesse d’une économie régionale moins dépendante des énergies fossiles et carbonées, plus « durable ».

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Sortir du nucléaire, ça commence maintenant!

Ce sera notre premier « jeudi de l’écologie ». Je vous conseille vivement de venir y écouter et questionner BERNARD LAPONCHE, physicien nucléaire.

Industries du futur : la Haute Normandie dans le vent!

Nous savions depuis fin janvier que notre région avait été retenue par l’Etat pour accueillir à Fécamp (300 MW) et au Tréport (700 MW), deux parcs éoliens en mer qui produiront le tiers de la puissance appelée à être installée dans la première tranche d’éolien en mer destinée à fournir la moitié des 6 gigawatts prévus à l’horizon 2020 par le Grenelle de l’environnement.
On présumait que les ports de Dieppe et de Fécamp étaient très bien placés pour accueillir les activités et les emplois de maintenance nécessaires à l’exploitation des parcs.
On espérait mieux : la fabrication de tout ou partie des éoliennes elles mêmes dans la région et l’implantation d’une filière industrielle ad-hoc.

L’annonce de la création de deux unités, l’une d’assemblage de turbines, l’autre de fabrication de pâles, qui seront installées sur le Port du Havre, donne à espérer qu’on en prend le chemin. C’est une formidable nouvelle pour notre région, comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps. L’espoir que la conversion écologique de notre appareil de production commence, enfin.

Excellente nouvelle pour l’emploi industriel, nous en avons bien besoin, dans la région havraise et dans la région tout court.
On nous annonce entre 400 et 700 emplois directs sur les deux sites (à comparer avec les 15 à 40 emplois qui étaient promis sur le site du terminal méthanier d’Antifer!)
Des compétences d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, issues de la navale, des industries mécaniques.. vont trouver là à s’employer, dans des métiers d’avenir, utiles à tous. Des unités de de recherches & développement vont être confortées. De nombreuses PME, dans la région et au delà vont pouvoir remplir les carnets de commandes. Au total plusieurs milliers d’emploi, c’est une nouvelle filière industrielle qui est en jeu.

Le site du Havre présentait beaucoup d’arguments favorables pour être retenu : la proximité de 3 futurs parcs ; Les Deux Côtes (Le Tréport), Fécamp, et Courseulles, les savoir faire industriels locaux, les prometteuses perspectives de développement de l’éolien offshore outre manche, beaucoup lus ambitieux que le notre.
Une fois n’est pas coutume en Pointe de Caux, les implantations ne sont pas prévues sur des zones naturelles mais sur le quai Joannes Couvert!

C’est Areva qui porte ce projet. On retiendra que l’annonce a coïncidé avec la publication du scénario Négawatt 2011 qui établit qu’il est réaliste de programmer la sortie du nucléaire en 2033. Dans un tel scénario de mutation, la participation des opérateurs actuels du nucléaire, Areva et EDF, sera requise. Et il est plus que nécessaire, pour en anticiper les impacts sociaux, qu’ils entament rapidement la diversification de leurs activités. Cette amorce de tournant d’Areva, qui cumule les bouillons avec son EPR, est donc aussi une bonne nouvelle.. à confirmer.
Mais cela ne doit en aucun cas dispenser cette entreprise de penser et financer la réparation et la conversion des sites et des territoires qui vont continuer à longtemps payer cher la facture environnementale du diktat nucléaire, et pourraient demain en payer la facture sociale; je pense bien sur aux sites manchots de La Hague et de Flamanville.

Socialistes haut normands : encore un effort pour devenir « aubrystes » !

« Je propose d’engager la France dans une sortie progressive mais effective du nucléaire. Je veux voir naître la génération de l’après nucléaire »
Martine Aubry signe lundi 12 dans Libération, une tribune sur le nucléaire qui va au delà de la littérature socialiste jusqu’ici publiée sur le sujet.
Dans le sens de la transition énergétique et de la sortie du nucléaire.

Le lecteur attentif y trouvera -enfin- un regard lucide et critique sur les pseudos avantages économiques de cette filière : « …cette abondance a aussi eu des conséquences économiques néfastes (surproduction, surconsommation et gaspillage)… ». Le constat que les promesses de la filière d’excellence qui devait soutenir les exportations ne sont pas au rendez vous, ainsi, les « … doutes planétaires qui affectent aujourd’hui les carnets de commande de la filière… ». Et surtout l’impasse sociale où nous sommes quand « une famille sur six ne parvient pas à payer ses factures d’électricité et de gaz »

Le citoyen écologiste appréciera d’y lire que « la priorité est à la sobriété. Et contrairement à ce que voudraient faire croire les tenants d’un statut quo mortel pour les générations futures, elle améliorera notre qualité de vie »…

Le conseiller régional Europe Ecologie Les Verts se réjouira de l’engagement « d’organiser dans les régions des concertations qui se concluront par une loi d’orientation de la politique énergétique avant l’été 2013 ». De quoi conforter les élus EELV au Conseil régional qui proposent justement depuis quelques mois d’inscrire au budget primitif 2012 de la Région le financement d’une étude de scénario de sortie du nucléaire en Haute Normandie.

Et le Haut normand attend désormais que les responsables et élus socialistes, à commencer par les « aubrystes » qui sont légion, mettent en musique ce nouveau credo. Joignent les actes à la parole et enfin clairement choisissent et organisent la sortie du nucléaire et la transition énergétique de notre région pour faire en sorte que « la Région, des Energies » prenne sa part de ce beau défi « que l’Europe née du charbon et de l’acier renaisse des énergies nouvelles et de la sobriété ».

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie