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Articles avec le mot-clé ‘Parc des 2 Côtes’

Parc éolien offshore de Dieppe-Le Tréport : le cahier d’acteurs EELV

Le Débat public sur le projet de parc éolien offshore de Dieppe -Le Tréport approche de son terme.

Les élus et les militants écologistes, associatifs et politiques, ont été très actifs tout au long de ce débat afin de porter leurs contributions et leurs exigences. Un « cahier d’acteurs » a été livré au débat afin de synthétiser les positions et les propositions d’EELV Normandie et Picardie, en faveur de la réalisation de ce projet. Ci dessous, en voici l’édito, co-signé avec Christophe Porquier, élu régional EELV de Picardie.

En 2015, les risques encourus par un changement climatique non endigué sont de mieux en mieux évalués, et on sait par exemple que la montée du niveau de la mer provoquerait la submersion d’une partie du Tréport et de Dieppe et une plus grande vulnérabilité aux tempêtes. En 2015 surtout, nos territoires souffrent d’un chômage de masse, aux effets bien davantage perçus par la population.

Nous rapprochons ces deux phénomènes car nous sommes convaincus qu’il est possible de traiter ces deux maux en adoptant un nouveau modèle de développement, basé sur les énergies renouvelables, à haute intensité en emplois locaux et à faibles émissions de gaz à effet de serre. L’éolien en mer, essentiel à ce type de mix énergétique, et le parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport, constituent dans ce sens une opportunité de développement pour toute une région, avec la création d’usines au Havre ou d’une base d’exploitation et de maintenance à Dieppe.

Nous sommes à ce titre favorables au projet mais déterminés à en maximiser les retombées pour les territoires. Nous veillerons ainsi dans ce débat public et au-delà à ce que le développement du parc se fasse dans la plus grande complémentarité avec les secteurs du tourisme, de la pêche ou de la sous-traitance industrielle, au profit de tous. Enfin, nous soutiendrons l’association des collectivités et des citoyens au financement et à la gouvernance du parc, pour un projet ancré au plus près des territoires.

Claude Taleb et Christophe Porquier

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Eolien offshore : formidable nouvelle pour l’industrie, l’emploi et l’environnement

Aujourd’hui  7 mai, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a annoncé les résultats du second appel d’offres dans l’éolien offshore. Le parc du Tréport, d’une puissance prévue de 500 mégawatts, est ainsi attribué au consortium GDF Suez – Areva.

Le groupe des élu-e-s EELV de la Région Haute-Normandie se réjouit de cette nouvelle. En effet, après un 1er appel d’offre infructueux sous Sarkozy, et de multiples retards et reports dans le lancement et le suivi du nouvel appel d’offres, il était particulièrement insatisfaisant de constater l’enlisement de ce projet, alors que le projet des Deux Côtes était le premier à avoir franchi l’étape du Débat public.

Les élu-e-s EELV de la Région saluent le fait que le gouvernement ait décidé de suivre l’avis de la Commission de régulation de l’énergie d’attribuer les deux parcs au consortium GDF Suez-Areva, car l’offre qu’il propose est la plus aboutie et la plus intéressante pour notre région en termes d’impacts économiques et industriels. Ce projet offre en effet l’opportunité de développer en Haute-Normandie une véritable filière industrielle d’avenir, au moment où les filières traditionnelles sont, ici comme ailleurs, en difficulté.

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L’éolien offshore : essentiel pour la transition énergétique et pour le renouveau industriel de la Haute-Normandie

Le gouvernement annoncera au printemps quels opérateurs sont retenus suite à l’appel d’offres destiné réaliser la deuxième tranche du programme français de développement de plateformes éoliennes en mer. 2 sites ont été retenus, le premier entre l’ Île d’Yeu et Noimoutier, le second au large du Tréport, entre Haute-Normandie et Picardie, pour une capacité totale de production d’un gigawatt.

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Relance du Parc des 2 Côtes : une chance pour l’économie de la Haute-Normandie

Concluant la Conférence environnementale  Jean Marc Ayrault a confirmé le lancement d’ici fin 2012 d’un nouvel appel d’offres portant sur la construction de 2 parcs éoliens offshore, au Tréport et en Vendée.

 

Pour attendue qu’elle soit, cette annonce est à mettre au crédit du gouvernement, qui n’aura pas tardé, en la matière, à traduire sa parole en actes et à effacer le coup d’arrêt du gouvernement Fillon en avril dernier.

Alors que nous approchons les 11% de chômage, c’est évidemment une bonne nouvelle pour l’avenir de l’emploi industriel dans notre région. C’est la promesse d’une économie régionale moins dépendante des énergies fossiles et carbonées, plus « durable ».

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Eoliennes en mer, Sarkozy et l’UMP sacrifient la Haute-Normandie

Le projet de parc éolien des Deux Côtes, situé sur le littoral normando-picard, est le grand perdant du méga appel d’offres de 10 milliards d’€uros portant sur  la construction de cinq sites d’éoliennes offshore en France. .

la gouvernement a décidé de confier la réalisation de trois des cinq champs d’éoliennes au consortium EDF – Alstom, d’un quatrième à l’espagnol Iberdrola et … de déclarer infructueux l’appel d’offres sur le cinquième portant sur le parc éolien Des Deux Côtes sur lequel un seul consortium avait candidaté, GDF Suez – Areva – Vinci.

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Sortir du nucléaire, ça commence maintenant!

Ce sera notre premier « jeudi de l’écologie ». Je vous conseille vivement de venir y écouter et questionner BERNARD LAPONCHE, physicien nucléaire.

Industries du futur : la Haute Normandie dans le vent!

Nous savions depuis fin janvier que notre région avait été retenue par l’Etat pour accueillir à Fécamp (300 MW) et au Tréport (700 MW), deux parcs éoliens en mer qui produiront le tiers de la puissance appelée à être installée dans la première tranche d’éolien en mer destinée à fournir la moitié des 6 gigawatts prévus à l’horizon 2020 par le Grenelle de l’environnement.
On présumait que les ports de Dieppe et de Fécamp étaient très bien placés pour accueillir les activités et les emplois de maintenance nécessaires à l’exploitation des parcs.
On espérait mieux : la fabrication de tout ou partie des éoliennes elles mêmes dans la région et l’implantation d’une filière industrielle ad-hoc.

L’annonce de la création de deux unités, l’une d’assemblage de turbines, l’autre de fabrication de pâles, qui seront installées sur le Port du Havre, donne à espérer qu’on en prend le chemin. C’est une formidable nouvelle pour notre région, comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps. L’espoir que la conversion écologique de notre appareil de production commence, enfin.

Excellente nouvelle pour l’emploi industriel, nous en avons bien besoin, dans la région havraise et dans la région tout court.
On nous annonce entre 400 et 700 emplois directs sur les deux sites (à comparer avec les 15 à 40 emplois qui étaient promis sur le site du terminal méthanier d’Antifer!)
Des compétences d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, issues de la navale, des industries mécaniques.. vont trouver là à s’employer, dans des métiers d’avenir, utiles à tous. Des unités de de recherches & développement vont être confortées. De nombreuses PME, dans la région et au delà vont pouvoir remplir les carnets de commandes. Au total plusieurs milliers d’emploi, c’est une nouvelle filière industrielle qui est en jeu.

Le site du Havre présentait beaucoup d’arguments favorables pour être retenu : la proximité de 3 futurs parcs ; Les Deux Côtes (Le Tréport), Fécamp, et Courseulles, les savoir faire industriels locaux, les prometteuses perspectives de développement de l’éolien offshore outre manche, beaucoup lus ambitieux que le notre.
Une fois n’est pas coutume en Pointe de Caux, les implantations ne sont pas prévues sur des zones naturelles mais sur le quai Joannes Couvert!

C’est Areva qui porte ce projet. On retiendra que l’annonce a coïncidé avec la publication du scénario Négawatt 2011 qui établit qu’il est réaliste de programmer la sortie du nucléaire en 2033. Dans un tel scénario de mutation, la participation des opérateurs actuels du nucléaire, Areva et EDF, sera requise. Et il est plus que nécessaire, pour en anticiper les impacts sociaux, qu’ils entament rapidement la diversification de leurs activités. Cette amorce de tournant d’Areva, qui cumule les bouillons avec son EPR, est donc aussi une bonne nouvelle.. à confirmer.
Mais cela ne doit en aucun cas dispenser cette entreprise de penser et financer la réparation et la conversion des sites et des territoires qui vont continuer à longtemps payer cher la facture environnementale du diktat nucléaire, et pourraient demain en payer la facture sociale; je pense bien sur aux sites manchots de La Hague et de Flamanville.

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie