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Articles avec le mot-clé ‘Epr’

EDF nous prend pour des gogos !

Les parlementaires ont adopté un amendement entraînant une possible nouvelle hausse des tarifs de l’électricité à partir de janvier, via un relèvement de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE).

Si l’information devait être confirmée par le gouvernement, cette hausse et les raisons qui sont évoquées pour la justifier, appelleraient plusieurs observations. La CSPE ne représente qu’un pourcentage faible des factures d’électricité. Elle sert à compenser à EDF les surcouts engendrés par la péréquation tarifaire, l’achat des énergies renouvelables, de la cogénération et enfin de la tarification sociale.

Ce qui pèse le plus sur les factures des usagers est l’augmentation du tarif de transport et distribution alors même qu’ERDF a chroniquement sous-investi dans les réseaux et qu’une part toujours plus grande de ses bénéfices remonte à la maison mère au lieu d’être investis.

Cette hausse décidée à la hussarde hors des mécanismes habituels interviendrait dans un contexte de dégradation sociale lourde, où les effets de la crise économique se font toujours ressentir sur les ménages, notamment les plus fragiles équipés de chauffage électrique, et alors qu’une forte hausse avait déjà eu lieu en août 2010. Il serait par ailleurs malhonnête d’imputer cette nouvelle hausse au soutien aux énergies renouvelables.

Ce sont les choix stratégiques d’EDF que vont supporter les ménages : l’entêtement dans le nucléaire, les surcoûts du chantier de l’EPR, à Flamanville, et le prolongement de centrales vétustes mais aussi les investissements hasardeux dans le nucléaire à l’étranger.

Europe Écologie / Les Verts

Mutation des Verts : je, tu, ils, elles, votons oui

_logo_les_verts.jpgNous allons voter lors d’un référendum interne proposant la modification des statuts de notre mouvement et l’adoption d’une charte des principes et des valeurs.

Nous avons toutes et tous une lourde responsabilité. Les Verts sont nés les 28 et 29 janvier 1984 lors de l’assemblée générale de Clichy, de la fusion du Parti écologiste et de la Confédération écologiste. Très peu de personnes se souviennent quels étaient les différents qui opposaient ces deux composantes. Ce que l’histoire a retenu c’est que notre mouvement est né de ce regroupement lui-même issu d’une lente maturation de la société. Ce que l’histoire a retenu c’est que la naissance de ce nouveau parti a bouleversé le champ politique.

Ce que nous allons créer le 13 novembre à Lyon est dans la continuité de la décision de celles et de ceux qui ont jeté les fondations des Verts à Clichy.

Nous allons nous regrouper avec des militant-e-s engagé-e-s dans des association de protection de l’environnement et qui n’avaient pas fait jusqu’alors le pas de l’engagement politique, avec celles et ceux qui ont porté le Pacte écologiste, celles et ceux, issus de la société civile, qui incarnent la lutte pour la justice et contre la corruption, pour l’éducation, contre l’exclusion des SDF ; avec la jeunesse issue des quartiers populaires, avec celles et ceux qui, avec nous, ont été les plus grands opposants au nucléaire, à l’introduction des OGM, ont combattu pour une alimentation saine, contre la destruction de l’agriculture paysanne, celles et ceux enfin qui, issus de sensibilités politiques diverses, ont fait le choix de l’écologie politique. Cet élargissement est une source de richesse. Il peut permettre à l’écologie politique de franchir un palier décisif, dans un moment politique en France ou la tension sociale est très forte, où le sentiment d’injustice est avivé par un gouvernement qui frôle souvent la xénophobie pour cacher son impuissance face à la crise globale qui nous touche plein fouet.

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Nagoya, Sommet mondial sur la biodiversité : mals barrés !

guepierEviter un Copenhague de la biodiversité

Aujourd’hui s’ouvre le sommet de Nagoya sur la biodiversité. Il y a tout lieu d’être pessimistes. Les objectifs posés lors des sommets de Rio et Johannesburg, n’ont pas été atteints, et notre planète est de plus en plus surexploitée. Encore une fois, au-delà des voeux d’intention, le sommet risque d’échouer sur les décisions contraignantes.

La situation est pourtant grave. Le taux d’extinction d’espèces animales et végétales est désormais 1 000 fois plus élevé que le taux habituel. Plus du tiers des espèces sont actuellement menacées. On pense notamment au thon rouge ; le Japon, pays hôte du sommet, a tout fait pour éviter qu’il ne soit inscrit sur la liste des espèces à protéger.

thinkbiodiv.pngIl est urgent que les états adoptent des règles contraignantes sur la déforestation ou la surpêche. Il faut augmenter la surface des zones protégées. La signature d’un protocole d’accord sur les ressources génétiques et la non-brevetabilité du vivant, montreront également le degré de sincérité des pays occidentaux. Je salue la présence de Parlementaires et élus d’Europe Ecologie à ce sommet. Nagoya ne doit pas être un Copenhague de la biodiversité.

Cécile Duflot

Penly : arrêtons les frais !

Communiqué des élus régionaux Europe Ecologie

Alors que devraient être annoncées demain les conclusions du débat public " EPR – Penly 3 ", GDF se retire du projet.

Après les déboires du consortium EDF-AREVA, chargé de vendre l’EPR à Abu Dabhi et ratant un contrat de 20 milliards d’euros, après les tergiversations autour de la restructuration d’Areva, c’est aujourd’hui GDF qui quitte le navire du nucléaire en annonçant son retrait du projet de construction d’EPR à Penly. Tout en compromettant la réalisation, ce retrait marque surtout l’échec de la stratégie française du tout nucléaire.

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Niches fiscales : le gouvernement enterre l’économie verte

Dans la chasse aux niches fiscales du gouvernement, on ne peut que déplorer l’absence flagrante de vision économique stratégique, de souci d’efficacité de la dépense, et d’équité.

Efficacité et équité ne seront, en effet, certainement pas au rendez-vous. Le gouvernement semble toujours réticent à remettre en cause sérieusement le bouclier fiscal, la baisse inefficace de la TVA pour la restauration (malgré un coût de l’ordre de 2,5 milliards) ou l’exonération des heures supplémentaires (plus de 4 milliards). Et il continue de fermer les yeux sur une niche Copé à environ 20 milliards sur 3 ans.

Mais c’est sur les niches écologiques que l’absence de vision est la plus criante. Le gouvernement souhaite ainsi faire des économies en remettant en cause les avantages fiscaux bénéficiant aux panneaux solaires ou encore à l’isolation des bâtiments. Si ces niches peuvent être retravaillées pour améliorer leur efficacité, vouloir les réduire est une faute grave. Elles constituent un des outils principaux de la transformation écologique de la France, seule à même de créer massivement des emplois, de préserver la compétitivité industrielle de la France, de réduire la facture énergétique des ménages au moment où les prix de l’énergie (électricité, gaz, fioul et carburants) ne cessent d’augmenter.

Plutôt que de taper sur les niches écologiques, l’Etat ferait mieux de remettre en cause les niches anti-écolos !

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Oser affronter le bilan du programme électronucléaire français

Mickael_Marie.jpg C’est l’originalité du Débat public sur l’EPR 3, une sorte de « démocratie nucléaire » bien française, il se déroule alors que la décision a été prise, annoncée et depuis lors assénée comme irrévocable. C’est dans ce contexte que Mickael Marie, Président du groupe des élus régionaux Europe écologie de Basse Normandie et Secrétaire national adjoint des Verts, a décidé de contribuer au débat de façon originale. En mettant l’accent sur le bilan économique, technologique et énergétique, social, de la filière nucléaire française. En effet, ce n’est pas le moindre paradoxe de cette affaire nucléaire que son évaluation est quasi interdite et reste le parent pauvre de notre ersatz de « débat public national », ceci alors que le retour d’expérience, vu l’ancienneté de la filière, est très, ô combien, significatif.

logo_EE_Normandie.jpg Mickael souligne, une quatrième dimension du débat oublié : celle qui tourne autour de ce qu’il nomme l’ultime échec de l’appui aveugle à la filière électro nucléaire : ce lobby, à force de domination sans partage, de refoulement de toute forme d’interrogation ou de contestation, aurait fini par écraser nos imaginaires, notre capacité collective à penser et mettre en oeuvre des alternatives. Je crains qu’il n’ait raison. Et ce constat lucide ne nous conduira pas à baisser les bras. Nous continuerons à promouvoir les politiques d’efficacité énergétique ainsi que les alternatives et nous persisterons à animer la flamme de la contestation : Rendez vous est pris à Dieppe, le 20 juin avec Stop EPR et la participation d’Europe écologie Normandie !

A lire ci dessous et ici, la stimulante intervention de notre ami bas normand et le cahier d’acteurs qui a été déposé par les élus régionaux Europe écologie haut normands.

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Débat public EPR Penly 3 : le cahier d’acteurs des élus régionaux Europe écologie – les Verts

Le cahier d’acteurs ci dessous est la contribution des élus régionaux écologistes au Débat public portant sur le projet de réacteur EPR de Penly. En complément des contributions associatives qui mettent l’accent sur les risques, les déchets… cet argumentaire conteste la présentation du maître d’ouvrage sur les aspects suivants : l’évolution des besoins en énergie et en électricité, le nucléaire et ses supposées économies de CO2, les notions de mix et d’indépendance énergétique, les impacts économie/emploi de l’EPR, la stratégie énergétique de la France.

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Demain, 27 avril, Véronique Bérégovoy, vice présidente Europe écologie du Conseil régional, représentera les élus écologistes lors de la séance du débat, ouverte au public, qui aura lieu à Rouen, à 18h30, espace du moineau, 41 route de Neufchatel.

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie