Centre pénitentiaire rouennais : le choix de responsabilité et d’humanité
C’est le mois des vœux. Nous formons celui que cesse de s’allonger la liste des communes qui s’opposent aussi irréductiblement qu’individuellement, à l’implantation du nouveau centre pénitentiaire sur leur territoire.
Suite au refus initial de Bois Guillaume, Mesnil Esnard et Canteleu, la vague des refus s’est élargie à des communes périphériques :La Neuville Chant d’Oisel, Quincampoix, la com/com de Moulins Ecalles, Bouville. Avec certains arguments qui méritent d’être pris en compte et d’autres beaucoup moins : le premier édile de Bouville s’est ainsi laissé aller à un dérapage verbal odieux en comparant le centre de détention à un « centre d’enfouissements de déchets ».
Qu’un élu en vienne à confondre des déchets et des êtres humains souligne l’impasse où nous ont conduit des années de populisme sécuritaire. Dans cette « logique » certains ne craignent pas le double langage et l’hypocrisie.