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Articles avec le mot-clé ‘Eau’

Nitrates : la Région exprime ses réserves sur le projet de plan d’action du Préfet

La Commission permanente du Conseil régional a rendu ce matin à l’unanimité un avis réservé sur le « projet d’arrêté établissant le programme d’action régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole » élaboré par le Préfet de région.

Ce programme d’action est sensé mettre en oeuvre des mesures destinées à remédier aux raisons qui ont valu à la France d’être condamnée par la Cour de Justice des Communautés européennes (CJCE) au motif de la non prise en compte de leutrophisation de la Baie de Seine et de la Mer du nord consécutive à l’augmentation continue, depuis 1990, des concentrations de  nitrates dans les eaux souterraines, les eaux de rivières, et les eaux littorales.

L’avis de la Collectivité régionale est motivé : alors que la condamnation de la France date de 2002, le document préfectoral ne comprend aucune référence à une quelconque évolution de la situation et des résultats des plans d’action précédents. La modestie des interdictions

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Le printemps de l’écologie haut-normande

Nul doute que les frimas du moment seront oubliés d’ici là :  le samedi 6 avril sera une belle occasion de rassemblement des écologistes normands avec tous les citoyens qui partagent tout ou partie de nos interrogations ou de nos préoccupations.

A Rouen, à quelques encablures du site (H2O) où se déroulera la convention nationale d’Europe écologie consacrée à l’économie solidaire, aura lieu, à l’université de droit&sciences-eco, avenue Pasteur,  une convention régionale sur le thème « quelle transition énergétique pour la Haute-Normandie?« .

L’écologie des solutions sera également au menu de ce rendez régional avec des ateliers sur les déplacements et sur la qualité de l’eau. il sera facilement possible de circuler de l’une à l’autre au gré des centres d’intérêts et des préférences.

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Nitrates dans l’eau : une question de santé publique avant tout !

Plusieurs centaines d’agriculteurs ont manifesté aujourd’hui à Rouen et dans d’autres villes de France pour contester le bien fondé de la directive nitrates.

Cette contestation en forme de déni intervient alors que les services de l’Etat en charge de la préservation de la ressource ont par exemple établi, en 2011, que 350 000 haut-normands avaient consommé une eau dépassant les normes admises de concentration en nitrates et en pesticides.
Rappelons également que durant cette dernière période de fêtes, la Seine Maritime fut le seul Département de France où 15 000 habitants ont été privés d’une eau devenue turbide dans une une trentaine de communes.
La turbidité n’est certes pas une conséquence directe de surdosages de nitrates mais elle bien une conséquence des mêmes pratiques culturales, intensives, génératrices de retournement des herbages et d’érosion.

Ce déni est paradoxal car il revient à refuser de prendre en compte le problème bien réel, de santé publique lié à la consommation de nitrates et de pesticides.
Ajoutons qu’il n’apporte aucune solution durable aux difficultés bien réelles des éleveurs.

Claude TALEB, conseiller régional EELV,
vice président de la Région chargé de l’agriculture

PS : lire ICI une note complète et actualisée sur les pollutions de la ressource en eau réalisée par EELV hte normande

Itri n°1 : journal participatif des jeunes de Béjaïa

Vous aimez GLOBULES ? vous allez adorer ITRI : premier journal participatif normando-kabyle écrit et réalisé à Béjaïa.

Le petit journal que vous pouvez feuilleter ci contre est le fruit d’une écriture à 2,ou plutôt …à 40 plumes, ainsi que c’est précisé dans l’Ours. C’est la réalisation concrète d’un projet co-produit par Globules, maison d’édition participative haut-normande et l’Etoîle d’Akbou, association très active implantée en Petite Kabylie qui se fixe notamment pour objectif d’accompagner la formation de la citoyenneté et de l’esprit critique des jeunes.

Le thème choisi est « l’eau, la perle bleue ». Une réflexion qui fait écho à la coopération universitaire et scientifique dediée à la préservation du bassin versant de la Soumam engagée par notre région avec la Willaya (Département) de Béjaïa.

Journal écrit par des jeunes et pour des jeunes avec le soutien de la Région Haute Normandie.

Les reporters en herbe ont relevé le défi avec talent. Jugez en !

Bruno Lemaire et NKM autorisent les élevages industriels à rejeter encore plus de nitrates dans l’eau

Le journal officiel a publié hier 11 octobre un décret officiellement relatif « aux programmes d’actions à mettre en œuvre en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole » dont on retiendra qu’en réalité il relève les plafonds d’autorisations d’épandage d’azote issu des élevages agricoles !

Les élevages industriels pourront désormais épandre jusqu’à 170 kg d’azote par hectare de surface agricole totale (SAU), et non plus par hectare de surface potentiellement épandable (SPE, zone dont étaient déduites les surfaces à proximité des cours d’eau, du littoral, des tiers). Concrètement, il sera permis d’augmenter de plus de 20% les quantités d’azote rejetées !

Alors que la Commission européenne a exigé cet été de la France des explications très détaillées sur ses politiques de (non) lutte contre les algues vertes, ce décret aura pour conséquences d’ aggraver la pollution des eaux de rivières, des plages, de l’eau de mer déjà touchée par la prolifération de micro-algues toxiques. Il en découlera de surcroît pour le contribuable et le consommateur d’eau un nouvel alourdissement de la part des factures, 1680 millions d’euros par an affectés aux « pollutions agricoles diffuses » par le ministère de l’écologie lui-même !

L’environnement, « ça commence à bien faire », avait tonné le chef de l’Etat devant des agriculteurs bretons en 2010. Cette décision est une nouvelle preuve de la soumission du gouvernement aux lobbies économiques les plus rétrogrades, ceux qui font prendre du retard à la France alors que des régions agricoles européennes comme la Bavière, des pays comme le Danemark, ont su ces dernières années retrouver la qualité de leurs eaux en réduisant de 30% les dispersions de nitrates et de pesticides dans l’eau, en favorisant notamment l’installation d’agriculteurs bio.

La signature au bas de ce décret des Ministres de l’écologie et de l’agriculture, NKM et Bruno Le Maire, est le signe le plus sûr de la « corruption » irréversible qui affecte l’esprit écologique de ce gouvernement.

Claude Taleb et Perrine Hervé-Gruyer, conseillers régionaux EELV de Haute-Normandie

Bois Guillaume – Bihorel : les habitants ont mal voté, les élus seront éliminés !

Main basse sur la ville La naissance de la commune nouvelle Bois Guillaume /Bihorel, le 1 janvier 2012, sera décidément marquée du sceau du déni et du mépris le plus total à l’égard des principes de la République.

Un décret préfectoral en date du 29 août entérine en effet la fusion des communes décidée par la majorité des élus en dépit de l’avis contraire des habitants concernés qu’ils avaient pourtant eux mêmes décidé de consulter.
Il s’arroge, en outre, le droit de .. modifier la représentation issue du vote des électeurs en 2008. Bavure ou sadisme assumé ? les services de M Le ministre de l’intérieur Guéant ont en effet décidé d’ajouter à l’oukase .. le meurtre gratuit de 4 des 8 élus de l’opposition bihorellaise

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Intensification des élevages et 44 tonnes : les deux mamelles du sarkozisme agricole

J’ai envoyé ce soir ce communiqué à la presse régionale

AGRICULTURE : NICOLAS SARKOZY EN A DECIDEMENT "ASSEZ" DE L’ENVIRONNEMENT

Présentant ses vœux au monde agricole, il s’est targué hier de la publication de deux décrets qui sont autant de cadeaux empoisonnés.

– Le premier incite à la concentration des élevages de volailles, de porcins, et de bovins en les exonérant d’études d’impact et d’enquête publique. Il n’est pas difficile d’en imaginer les conséquences, économiques et environnementales . Les exploitations les plus fragiles ne pouvant suivre la course aux investissements .. et à l’endettement… périront. L’environnement paiera le tribut ; le décret autorise la concentration des effluents, c’est est un feu vert à tous les excès en matière de rejets!

– Le second décret autorise la mise en circulation de camions de 44 tonnes pour les transports agricoles et alimentaires. Là encore cette mesure en trompe l’œil n’aura à terme que des conséquences fâcheuses : les parts de marché prises par le routier aux dépends du ferroviaire ou du fluvial augmenteront d’autant les émissions de gaz à effet de serre . Le coût -à la hausse- du carburant finira par affecter l’économie de la filière. Les collectivités; les citoyens, paieront les dégâts aux infrastructures :180 fois plus élevés pour un 44 tonnes que pour un 7,5 tonnes. Sujet particulièrement sensible dans l’Agglomération rouennaise où le monde portuaire et le monde céréalier sont les principaux -les derniers ?- acteurs qui demandent à cor et à cri la réalisation du contournement est. Verrons nous demain des 44 tonnes circuler sur les quais de Rouen ??

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie