La détestation de l’écologie rend fou
On apprend ce matin que Sarkozy "aimerait beaucoup travailller avec Claude Allègre" et que ce dernier est "flatté".
Son entrée au gouvernement serait au menu des réjouissances du prochain remaniement ministériel.
Pour être juste il faut signaler qu’avant de s’illustrer dans une certaine forme d’intégrisme anti écologique, Allègre s’était rendu célèbre, il y a quelques années, en mettant à l’index le syndicalisme enseignant accusé de tous les maux, chargé de tous les échecs éducatifs du pays, spécialement la secrétaire nationale du Snes, victime de son ire un tantinet sexiste.
Sommité "scientifique" Allègre n’a de cesse de pourfendre toute critique écologique.
Pro nucléaire, pro OGM, il a crevé les plafonds en novembre dernier en déclarant "On compte plus de morts par Vélib qu’en trente ans à Jussieu". Car ce monsieur fait partie du dernier cercle qui persiste à nier les dangers et les ravages de l’amiante, au mépris des centaines (des milliers?) de personnes malades de ce scandale de la société industrielle. J’avais évoqué ici cette déclaration en décembre dernier. Il compte aussi au nombre de ceux qui persistent à nier le lien entre l’activité humaine et le réchauffement climatique, à contrario de 90% de la communauté scientifique mondiale!
France inter évoquait ce matin le souhait d’Allègre: un fort ministère de l’industrie et de la recherche appuyé sur les services de Bercy.
Nommer Allègre c’est enterrer définitivement la lettre et l’esprit du Grenelle de l’environnement.
Sarkozy – Allègre, qui se ressemble s’assemble?
Ce serait risible si ça ne concernait l’avenir du pays et de la planète.