L’accès à l’eau dans le monde : thème du Forum d’ouverture de la Semaine de la Solidarité Internationale à l’hôtel de Région
1 milliard d’habitants de notre petite planète n’accèdent pas à l’eau potable. 10 000 personnes, chaque jour, décèdent d’avoir bu une eau polluée. Si rien ne change, le nombre d’être humains vivant dans des régions situées en dessous du seuil de rareté de l’eau (1000 m3 d’eau renouvelable par an) doublera en 2025 pour atteindre le nombre de 2,4 milliards. Dans cette situation, atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement ; l’élimination de la pauvreté, d’ici 2015, relève de la gageure.
L’accès universel à l’eau est le thème du Forum d’ouverture de la Semaine de la Solidarité Internationale qui aura lieu dans l’hémicycle du Conseil régional, ce mercredi 10 novembre, de 16h30 à 20h.
Dépasser les constats et progresser vers l’accès universel à l’eau exige une approche globale et des solutions concrètes à quelques redoutables problèmes tels : la gouvernance de l’eau et la ré-appropriation citoyenne et publique, la prévention de conflits régionaux, la prise en compte des risques nouveaux liés au changement climatique…
Ces questions seront au coeur des contributions de intervenants invités ; Jean Luc Touly, de la fondation France-Libertés, Guillaume Aubourg de l’ONG PS-EAU, André Wulf de l’Agence de l’eau Seine Normandie, Benoît Laignel, porteur d’un projet de coopération scientifique sur la gestion du bassin de la Soummam, entre la Haute Normandie et Béjaïa, Hubert Zoutu, qui porte un d’adduction d’eau et d’assainissement au Bénin…
Pour en savoir plus :
– Le déroulé du Forum
– Le programme des 90 initiatives programmées par les associations dans tous les territoires de la région du 13 au 21 novembre
La question de l’accessibilité à l’eau potable et autres besoins fondamentaux pour l’Etre humain devrait être une priorité dans nos actions militantes.
Je me demande si, en France, on serait capable de mobiliser 3 millions de personnes pour cette cause ?
L’air du temps semble en effet plus propice à tous les replis égoïstes qu’à la solidarité planétaire.
Le nationalisme, le populisme anti européen, le racisme anti arabes, anti roms, anti sémite, relèvent la tête dans beaucoup de régions d’Europe (Belgique, Hongrie, Italie, Suède…) et font planer l’ombre de menaces de conflits futurs.
Que pèse le travail de fourmis des associations de solidarité internationale ou des collectifs de citoyens qui luttent pour l’eau publique? Probablement pas 3 millions de personnes dans la rue mais sans beaucoup doute plus qu’on le croît ou le voit; c’est mon espoir!