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26 juin à Bihorel et Bois Guillaume : Aux urnes citoyens, pour dire NON à la fusion!

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Le comité Europe Ecologie Les Verts (EELV) des plateaux nord invite les électeurs de Bois Guillaume et de Bihorel à se rendre aux urnes dimanche 26 juin prochain et à voter NON au projet de fusion des deux communes

Plus la participation sera élevée, plus il sera difficile aux maires des 2 communes, d’ignorer l’avis des habitants. Plus le vote NON sera fort, plus nous nous donnerons les moyens d’une développement durable de nos deux communes en évitant la fuite en avant vers la spéculation immobilière et le tout béton.

Deux ans après le coup de théâtre qu’avait constitué l’annonce de ce projet dont aucun des deux maires élus n’avait parlé avant de se faire élire en 2008, pas le moindre argument probant n’a été apporté en faveur de la fusion :

Les missions qui incombent aux intercommunalités: les transports, l’eau, les déchets, les zones d’activité économique.. continueront à être assumées par l’intercommunalité, en l’occurrence, la CREA, au sein de laquelle la commune fusionnée pèsera moins (6 représentants) que les deux communes séparées (7). Les actions qu’il est logique de conduire ensemble (piscine, restauration scolaire bio, école de musique..) pourront demain comme aujourd’hui être menées ensemble… pourvu que la volonté politique soit au rendez vous.

A contrario, la fusion fera perdre aux habitants la proximité des services municipaux, des services sociaux, qui sont justement au coeur de l’utilité et de la légitimité des communes.

Chacun sait que la promesse de "baisse des impôts" n’engage que les personnes qui ont envie d’y croire. Alors pourquoi? Incontestablement, le maire de bois Guillaume, Gilbert Renard, compte sur la fusion pour augmenter le quota de logements sociaux sur le territoire de la commune et ainsi moins payer les pénalités imposées par la moi SRU. Et ils semble aussi qu’il s’imagine volontiers premier magistrat de la commune qui serait la plus peuplée de la circonscription… Le maire de Bihorel, quant à lui, apporte la confirmation de son attitude démissionnaire, qui l’avait déjà porté à imaginer il y a quelques années de fondre Bihorel avec Bonsecours dans Rouen, qui le porte depuis à désinvestir sa ville.

Dire NON à la fusion c’est aussi, c’est surtout, dire NON à la spéculation immobilière et au tout béton. Le maire de Bihorel a imposé un plan local d’urbanisme (PLU) permissif qui livre sans conditions le centre ville à la promotion immobilière. Le PLU de Bois Guillaume est encore plus laxiste. Dire NON à la fusion maintenant, c’est enfin tout simplement rappeler l’obligation morale et démocratique faite à toute équipe municipale se présentant devant ses électeurs d’annoncer ses intentions AVANT de s’engager à une décision de cette ampleur, mettant en cause l’existence même de sa commune, et non pas au milieu de son mandat.

Voter NON à la fusion, c’est voter OUI au développement durable de Bihorel et Bois Guillaume.

Claude Taleb, Firouze Djoubri, conseillers municipaux EELV de Bihorel, Jean Luc Chavanieux, conseiller municipal EELV de Bois Guillaume, Marie Mabille, ex conseillère municipale de Bois Guillaume Marie Hélène Lemoine et Jean Pierre Berruto, co-secrétaires du comité EELV Plateaux nord de Rouen

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie