Béjaïa-Hte Normandie : artistes de la coopération

Joyeuse et belle affluence le 18 juillet dernier dans le hall ouvert au public du Théâtre Malek Bouguermouh, le superbe Théâtre régional de Béjaïa (TRB) situé au coeur de la ville de Béjaïa, pour l’ouverture de la première semaine culturelle normando- bougiote.
La presse algérienne rend compte du programme concocté de concert par les artistes; plasticiens, comédiens, illustrateurs, réalisateurs, haut normands et kabyles. Le 27, la semaine se conclura par une restitution publique, au coeur de la ville, du travail des ateliers auxquels participent de nombreux artistes locaux en herbe, dans chaque discipline.

Du 18 au 22, j’étais sur place. Présent lors de la manifestation d’ouverture, j’ai eu le lendemain matin la chance d’assister au démarrage sur les chapeaux de roues des ateliers dans un Théâtre transformé en tour de Babel. Les élus de la Wilaya (Département) et le recteur de l’Université nous ont ensuite réaffirmé leur souhait d’approfondir et d’élargir la coopération (universités, formation professionnelle, environnement) et ont insisté sur la nécessité de ne pas négliger la dimension culturelle du partenariat. Cette courte visite était si parfaitement managée par nos hôtes, Brahim Tazagart (éditions Tira) et Khoudir Madani (enseignant chercheur), qu’il nous a été permis de faire une excursion dans un village de montagne, Aït Smaïl, pour y rencontrer des élus et des associations qui font vivre la culture Amazigh.

En attendant des reportages -photos et vidéos- de l’ensemble de la semaine qui feront l’objet d’une présentation publique en octobre, (tout) petit échantillon de photos

L’affiche de la semaine

Discours d’ouverture : Brahim Tazagart, poète, éditeur, organisateur bougiote de la semaine, à sa droite Micheline Molinier Khouas, présidente de Tafsut, organisatrice rouennaise, à sa gauche, Saïd Atek, plasticien rouennais

Micheline Molinier Khouas, Saïd Atek, Nacer Toutou (vice président de la Wilaya au dessus de moi), Brahim Tazagart, Michel Molinier …

Début des ateliers, avec Patrice Marchand, illustrateur et Djamel Bouali,

Avec Nicolas Diologent, créateur de films d’animation et Amokrane Makhloufi

Luc Perrot, du cercle de la Litote, avec un alter ego bougiote et la caméra d’Alain Coci, le reporter bénévole de Tafsut

Saïd Atek, peintre plasticien rouennais, enseignant.. ses élèves.. et des curieuses, de passage…

Mohamed, de la Litote

Omar Fetnouche, Homme de Théâtre, directeur du TRB, qui offre l’hospitalité aux artistes de la coopération. Omar accueillant avec des lectures et des poésies, René de Obaldia. Un moment de grâce auquel nous avons eu la chance d’assister

Virée à Aït Smaïl, Micheline parlant festival de poésie berbère avec avec Saddek Rebaï, Président de l’association culturelle amazigh Adrar n’Fad, Rachid Rebaï, chanteur local, et Brahim Tazagart

L’association réalise un travail d’interprétation des signes kabyles dessinés sur les poteries anciennes… et gère un cyber local mis à disposition des jeunes du village en échange d’une participation minime

"ON N’A PAS BEAUCOUP DE MOYENS, MAIS, BEAUCOUP DE CULTURE"
Au milieu, au second rang, le plus grand : Nacer Abdoune, maire de Aït Smaïl, qui dit que, dans son village, "on n’a pas beaucoup de moyens, mais, beaucoup de culture". A sa droite, Khoudir Madani, à sa gauche, David Zaoui, représentant l’administration du Conseil régional HN. Au premier plan, à droite, Mouloud Salhi, Président de l’Etoîle d’Akbou, association très active en Kabylie