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Articles de la catégorie ‘Green deal’

Si vous traversez le Channel, choisissez le ferry coopératif !

Belle image que celle de ce navire nouveau quittant le Port de Calais sous les yeux des proches ou des salariés partie prenante de du re démarrage d’activité sous statut de SCOP.

Il y a un an, salariés de Seafrance, ils étaient promis au chômage. Les voici aujourd’hui salariés associés .. et exploitants loueurs de leur navire, propriétaires de leur entreprise, MY FERRY LINK, sous statut de SCOP (Société Coopérative et Participative et non société coopérative ouvrière comme ils disent dans le poste!).

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Eoliennes en mer, Sarkozy et l’UMP sacrifient la Haute-Normandie

Le projet de parc éolien des Deux Côtes, situé sur le littoral normando-picard, est le grand perdant du méga appel d’offres de 10 milliards d’€uros portant sur  la construction de cinq sites d’éoliennes offshore en France. .

la gouvernement a décidé de confier la réalisation de trois des cinq champs d’éoliennes au consortium EDF – Alstom, d’un quatrième à l’espagnol Iberdrola et … de déclarer infructueux l’appel d’offres sur le cinquième portant sur le parc éolien Des Deux Côtes sur lequel un seul consortium avait candidaté, GDF Suez – Areva – Vinci.

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« La déconstruction automobile c’est pas compliqué »

Création vidéo du syndicat CGT de Renault Sandouville. Les salariés innovent pour préserver la planète et leur emploi. Ils attendent un large soutien sur cette pétition en ligne. Aidons les !

 

 

Les salariés pionniers de Renault -Sandouville

Ce mercredi 14 mars la CGT de Renault Sandouville présente son projet de déconstruction automobile à Bolbec.

Ce projet fait suite à la réduction massive d’activité sur le site de Sandouville avec la multiplication par Renault des mesures de chômage partiel et de « départs volontaires ».

Confrontés à l’absence de volonté de la direction de maintenir l’activité sur le site, les salariés ont pris leur destin en main et développent un projet industriel.

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Industries du futur : la Haute Normandie dans le vent!

Nous savions depuis fin janvier que notre région avait été retenue par l’Etat pour accueillir à Fécamp (300 MW) et au Tréport (700 MW), deux parcs éoliens en mer qui produiront le tiers de la puissance appelée à être installée dans la première tranche d’éolien en mer destinée à fournir la moitié des 6 gigawatts prévus à l’horizon 2020 par le Grenelle de l’environnement.
On présumait que les ports de Dieppe et de Fécamp étaient très bien placés pour accueillir les activités et les emplois de maintenance nécessaires à l’exploitation des parcs.
On espérait mieux : la fabrication de tout ou partie des éoliennes elles mêmes dans la région et l’implantation d’une filière industrielle ad-hoc.

L’annonce de la création de deux unités, l’une d’assemblage de turbines, l’autre de fabrication de pâles, qui seront installées sur le Port du Havre, donne à espérer qu’on en prend le chemin. C’est une formidable nouvelle pour notre région, comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps. L’espoir que la conversion écologique de notre appareil de production commence, enfin.

Excellente nouvelle pour l’emploi industriel, nous en avons bien besoin, dans la région havraise et dans la région tout court.
On nous annonce entre 400 et 700 emplois directs sur les deux sites (à comparer avec les 15 à 40 emplois qui étaient promis sur le site du terminal méthanier d’Antifer!)
Des compétences d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs, issues de la navale, des industries mécaniques.. vont trouver là à s’employer, dans des métiers d’avenir, utiles à tous. Des unités de de recherches & développement vont être confortées. De nombreuses PME, dans la région et au delà vont pouvoir remplir les carnets de commandes. Au total plusieurs milliers d’emploi, c’est une nouvelle filière industrielle qui est en jeu.

Le site du Havre présentait beaucoup d’arguments favorables pour être retenu : la proximité de 3 futurs parcs ; Les Deux Côtes (Le Tréport), Fécamp, et Courseulles, les savoir faire industriels locaux, les prometteuses perspectives de développement de l’éolien offshore outre manche, beaucoup lus ambitieux que le notre.
Une fois n’est pas coutume en Pointe de Caux, les implantations ne sont pas prévues sur des zones naturelles mais sur le quai Joannes Couvert!

C’est Areva qui porte ce projet. On retiendra que l’annonce a coïncidé avec la publication du scénario Négawatt 2011 qui établit qu’il est réaliste de programmer la sortie du nucléaire en 2033. Dans un tel scénario de mutation, la participation des opérateurs actuels du nucléaire, Areva et EDF, sera requise. Et il est plus que nécessaire, pour en anticiper les impacts sociaux, qu’ils entament rapidement la diversification de leurs activités. Cette amorce de tournant d’Areva, qui cumule les bouillons avec son EPR, est donc aussi une bonne nouvelle.. à confirmer.
Mais cela ne doit en aucun cas dispenser cette entreprise de penser et financer la réparation et la conversion des sites et des territoires qui vont continuer à longtemps payer cher la facture environnementale du diktat nucléaire, et pourraient demain en payer la facture sociale; je pense bien sur aux sites manchots de La Hague et de Flamanville.

Contournement Est : regain de mobilisation des conservateurs

La dernière profession de foi de la coalition du oui au contournement routier-Est de Rouen est un mauvais coup porté à la mise en œuvre de politiques publiques locales durables. Ce n’est pas la première fois que les grand élus socialistes de l’Agglo, des Départements, de la Région, emboitent le pas au si conservateur patron de la CCI de Rouen pour appeler de leurs voeux cette infrastructure anachronique.

Il n’est pas inutile de rappeler ce qu’ils font semblant de ne pas voir : si les lobbyistes du monde portuaire, de la logistique et du BTP, la demandent avec tellement d’insistance ce n’est aucunement pour détourner du trafic mais, au contraire, faciliter l’accès au coeur de l’agglo des camions clients du Port et des industries qui s’y trouvent. Et bien sur pour couler du béton toujours plus de béton et toujours plus de particules polluantes et d’émissions de gaz à effet de serre..

Et puis, en ces temps de vaches maigres ou tous et chacun ne cessent de nous appeler à la discipline budgétaire, cet acharnement ressemble de plus en plus à une fuite en avant. C’est de surcroît un véritable paradoxe quelques jours après l’aveu d’impuissance à éviter la multiplication par quatre du coût des transports scolaires restant à la charge des familles de collégiens seino marins !
En quelque sorte on saurait sortir pour le « hard » ; le béton et le transport routier, l’argent qu’on ne trouve plus pour le « soft » ; les conditions d’étude de nos gamins. Difficile à avaler !

Le Parc éolien des Deux Côtes mis en danger par GDF-SUEZ?

éoliennes et voilierUne semaine après avoir annoncé une alliance stratégique avec … Areva et Vinci en vue de répondre à ‘appel d’offres gouvernemental éolien offshore, le groupe GDF-SUEZ annonce qu’il a décidé de dégommer le président et fondateur de la PME qui travaille d’arrache pied sur le projet du Tréport depuis 6 ans!

Depuis sa création il y une vingtaine d’année, La Compagnie du Vent s’est exclusivement consacrée à la production d’énergies renouvelables en installant des parcs éoliens terrestres et des centrales photovoltaïques. Depuis 6 ans elle travaille d’arrache pied à concrétiser le projet éolien offshore normando-picard des Deux Côtes, le seul à avoir passé le cap du Débat public et avoir obtenu une autorisation de raccordement au réseau.

Pour pouvoir investir les 2,5 milliards nécessaires à l’accomplissement du chantier, la Compagnie du Vent avait noué en 2005 un partenariat avec GDF-SUEZ. Jean Michel Germa, le président fondateur de la CDV dénonce aujourd’hui le coup de force de GDF Suez. Un coup de force qui fait selon lui suite au siphonnage.. des actifs et des savoir-faire de la PME !

Cette façon d’agir de la multinationale, pour banale qu’elle soit, n’en est pas moins choquante. La volonté de contrôle et de pouvoir va ainsi jusqu’à réaliser un véritable hold up sur les savoir-faire issus de 20 ans de travail et met en danger plusieurs dizaines d’emplois.

Elle pose question sur l’avenir du projet des Deux Côtes et sur l’avenir des renouvelables dans notre pays. La sortie du nucléaire en Allemagne souligne plus notre retard que l’avance de nos voisins. On est aujourd’hui en droit de se demander comment on pourra le rattraper en matière de renouvelables si ce sont les mêmes qui ont la main à la fois sur la production d’energies fossiles, sur le nucléaire, et sur les renouvelables ! Areva, Total, GDF, EDF, par nature, au mieux, feront demain des renouvelables compatibles avec leurs coeurs de métiers : les énergies fossiles et le nucléaire. On peut souhaiter qu’ils se mettent aux renouvelables car il est utile qu’ils se préparent au monde de demain. Mais pas au point qu’ils élargissent leurs monopoles de fait en éliminant les acteurs qui ont su innover parce qu’ils ne faisaient pas leur beurre avec le pétrole et l’atome et tirent résolument dans le sens des énergies propres !

Le projet des Deux Côtes risque maintenant de se retrouver fragilisé et avec lui les espoirs d’alternative énergétique, de nouvelle filière industrielle, de conversion écologique. Indignons nous, vite !

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie