DEBAT SUR L’EAU : IMPRECISIONS ET CONTRES VERITES
Je ne suis ni vice-président de l’Agglomération en charge de l’eau, ni maire de Bois Guillaume ou de Bihorel, ni particulièrement féru ou connaisseur de la gestion de l’eau mais un peu soucieux de l’avenir de cette ressource commune et précieuse, et aussi un peu curieux.
J’ai assisté il y a quelques jours au débat public organisé par le collectif eau publique. J’ai entendu ou lu les dernières interventions de Pascal Houbron et Gilbert Renard. Je viens de lire la présentation de l’étude commandée par l’Agglomération, opportunément mise en ligne par Dominique Gambier, sur laquelle s’appuyent, depuis , les divers élus et commentateurs, qui déplorent le "surcoût" qui serait provoqué par la gestion publique en comparaison de la gestion en délégation au privé.
Beaucoup des élus de droite… et de gauche, qui en parlent, n’ont manifestement pas pris la peine de la lire ou plutôt, n’en retiennent que ce qui les arrange. On reste confondu par tant de légèreté… ou de malhonnêteté intellectuelle.
J’invite en particulier Pascal Houbron et Gilbert Renard, qui en font des kilos depuis le début de l’année, pour dénoncer la reprise en régie publique, à lire jusqu’au bout le rapport du cabinet conseil dont ils font leurs choux gras.
Page 25 , dernière phrase :
Le coût de la gestion future, qu’elle soit en régie contrôlée ou en gestion directe, serait moins élevé que la gestion actuelle.
La gestion « actuelle » , c’est à dire la gestion en délégation de service public par Véolia, que regrettent nos maires de droite des plateaux nord!