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Articles avec le mot-clé ‘Agro-écologie’

LANTERNES ROUGES DU PALMARES ECOLO : ON CONTINUE OU ON CHANGE?

dechets.jpg On a beau vivre ici et être habitués à constater les dégâts des industries polluantes et de l’agriculture intensive qui dominent la Haute Normandie, ça fait quand même un choc d’apprendre sur le blog Mont Saint Aignan Autrement que la Seine Maritime et l’Eure occupent respectivement les 95 ème et 94 ème places – les deux dernières – au palmarès écologique des départements établi par le magazine La Vie. Si on a peu de gout pour un certain catastrophisme écologique – c’est mon cas – il ne reste plus qu’à faire face au problème avec responsabilité et .. combativité, car la fatalité n’est pas de mise.
La qualité déplorable de notre air et de notre eau sont les causes de notre mauvais classement.
Les plus mauvais indicateurs de santé publique (maladies broncho pulmonaires, cancers..) en sont les conséquences palpables.

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DEJA 260 SIGNATURES POUR FAIRE VIVRE L’ECOLOGIE EN 2010 EN HAUTE NORMANDIE

3 jours après la publication de l’APPEL AU RASSEMBLEMENT HAUTE NORMANDIE ECOLOGIE lancé par les Verts et Europe Ecologie, les signatures affluent.
Les 260 SIGNATURES sont représentatives de la diversité qui s’assemble : diversité des ancrages dans tous les territoires de la Région, diversité d’engagements sociaux et professionnels, diversité de l’écologie associative.. diversité politique!

Comme vous pouvez le lire ci dessous, l’appel porte la double ambition d’un ECO PROJET pour 2010 et de son élaboration participative.
Je vous invite donc à la SIGNER et à apporter votre contribution en faisant connaitre vos centres d’intérêt et vos disponibilités pour les ateliers participatifs du projet prévus cet automne.

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L’ECAUX CENTRE : SITE DEDIE A L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

maraichages

86% des français sont favorables à l’Agriculture biologique. Pour 76%, c’est un bon moyen de préserver l’environnement. Près d’un sur deux consomme bio, au moins une fois par mois dont 20% qui y ont gouté ces deux dernières années. Le bio a le vent en poupe et c’est une bonne nouvelle quand on sait que l’agriculture chimique, intensive, est à l’origine de 75% des nitrates et produits phytosanitaires qu’on retrouve dans l’eau.
Faut il se satisfaire de cette prise de conscience et attendre que l’offre de produits bio rejoigne la demande croissante des consommateurs?
Que nenni: les aides européennes PAC restent, à cause de la France, monopolisées par les grandes cultures les plus intensives. Les jeunes qui veulent s’installer en bio on le plus grand mal à accéder au foncier. Les agriculteurs conventionnels qui souhaitent évoluer vers des pratiques respectueuses de l’environnement ne sont pas suffisamment aidés durant les 3 ans de transition durant lesquels leurs rendements baissent jusqu’à 50%.
Dans ces conditions, il faudrait un miracle, ou plutôt une révolution, pour que les modestes objectifs fixés par l’Etat après le Grenelle de l’environnement -6 % de la surface agricole utile (SAU) en bio- soient atteints.

En Haute Normandie, la SAU c’est… 0,6% du total. Quelques 80 agriculteurs bio. Pourtant, ici comme ailleurs, la demande des consommateurs est forte et croissante. Les AMAP ont poussé comme des champignons et approvisionnent aujourd’hui 1500 familles ; il y en aurait beaucoup d’autres s’il n’y avait pénurie de producteurs. Les boutiques, spécialisées ou non, ont les mêmes difficultés et vont parfois chercher loin les produits que leur demandent leurs clients. Les collectivités qui se préoccupent de plus en plus de la qualité des repas servis dans les écoles, les collèges, les lycées, feraient plus de repas bio, si c’était possible.

C’est pourquoi la construction prochaine de l’Ecaux centre est une bonne nouvelle

Sur 5 hectares, Il sera sera dédié à l’agriculture biologique : une centrale d’achats , une conserverie, une graineterie bio, une boutique de produits bio et issus du commerce équitable, des laboratoires de fabrication de pain bio et de transformation lait / végétaux, un centre de formation au maraichage. il y aura aussi une pépinière d’entreprises écolos, une maison bio-climatique… L’efficacité énergétique, les matériaux sains et les énergies renouvelables seront de mise, pour toutes les constructions.

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COOPERATION SEINE – SOUMMAM : LANCEMENT REUSSI

Béjaia vue de Gouraya

Le coup d’envoi d’une coopération prometteuse vient d’être donné à l’Université de Béjaïa à l’occasion de la première rencontre scientifique du projet de coopération CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA RESSOURCE EN EAU DU BASSIN VERSANT DE LA SOUMMAM , du 24 au 28 octobre.

Ce projet a été mis au point par des équipes de recherche des Universités de Rouen, du Havre et de Béjaïa. Il est soutenu par la Région Haute-Normandie dans le cadre de sa coopération avec la région (Willaya) de BEJAIA .

Synonyme de vie et d’activités humaines et économiques, emblématique de l’histoire de l’Algérie et de la Kabylie, la SOUMMAM est aujourd’hui gravement mise en péril par les pollutions des eaux, y compris souterraines, liées à l’urbanisation et aux rejets industriels, et par les effets du changement climatique, l’assèchement des nappes mais aussi les crues et les coulées qui accompagnent certaines pluies torrentielles.

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POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie