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Articles avec le mot-clé ‘Eau’

Le débat sur la future gestion de l’eau sur les plateaux nord est ouvert !

Water_makes_money.jpg Le contrat de délégation du service public de l’eau de 11 communes des plateaux nord de l’Agglomération (Bihorel, Bois Guillaume, Canteleu, Déville, Hautôt Sur Seine, Maromme, Mont Saint Aignan, Notre Dame de Bondeville, Sahurs, St Pierre de Manneville, Val de la Haye) arrive à échéance au 31 décembre 2011. La gestion de l’eau est actuellement confiée à Lyonnaise des Eaux. A cette échéance, elle devra être remise en délégation ou intégrée à la Régie publique d’Agglomération. Chacune de nos communes aura à prendre une position, c’est la CREA qui prendra la décision finale. Pour être opérationnelle, la décision devra être prise en amont, dès la fin de 2010.

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Retour sur les régionales

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Le débat sur l’avenir d’Europe écologie et des Verts est engagé. Un site, Europe écologie – le débat, dédié, des conventions dans chaque région, le 8 mai (à Rouen!), baliseront l’agenda qui nous mènera à décider ensemble en fin d’année 2010 d’une nouvelle étape de l’écologie politique.
La campagne des régionales a été l’occasion de concrétiser, d’ancrer, et de démultiplier, la dynamique Europe écologie.
Le texte ci dessous est la contribution que je viens de livrer aux militants des Verts et d’Europe écologie.
Sous la forme d’une analyse "brute" du résultat, d’une évocation du contexte politique national et des facteurs politiques régionaux, d’une appréciation des acquis de cette campagne, de l’autonomie renforcée de l’écologie politique régionale et bien sur, de l’avenir d’Europe écologie.

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NON AUX ALGUES VERTES, NON A URALCHEM

algues vertes On se pince pour y croire : la ville de Dieppe se propose d’offrir à un producteur russe d’engrais, la société Uralchem, une implantation en plein coeur de ville, à proximité d’habitations, sur le port de commerce.
Pour quelle activité? le conditionnement de nitrate d’ammonium, engrais destiné à l’agriculture du nord ouest de la France, des Côtes d’Armor au Pas Calais.
Pour quelles conséquences? de nouvelles pollutions de notre ressource en eau, qui n’en peut plus des nitrates, et, assurément, de nouvelles proliférations des algues vertes !
Pour quel "bénéfice" ? 20 créations d’emplois promises par l’industriel.
Ce projet est regrettable, insoutenable, symptomatique d’un mal développement économique qui est une spécialité régionale, aux dépends de l’environnement , de la santé publique, et de l’emploi.
Nous cumulons en effet les mauvais indicateurs dans tous ces domaines : une qualité du travail en berne, une précarité record, un chômage plus élevé que la moyenne nationale, des bas salaires, des pathologies liées à la mauvaise qualité de l’air et de l’eau et à une alimentation saturée de produits phytosanitaires…

A l’heure ou il est de bon ton de discourir sur le développement durable, je veux souligner qu’il y a comme une contradiction à porter des projets d’alimentation biologique dans les cantines scolaires tout en facilitant l’économie de l’agriculture productiviste et intensive. La conversion de l’agriculture vers des modes plus respectueux de l’environnement créera bien plus que ces 20 emplois.
Et s’il faut reconvertir le site , pourquoi pas une pépinière dédiée à l’économie verte et à l’économie solidaire ? Là aussi beaucoup plus d’emplois à la clé!

Plus d’infos sur les algues vertes :le site d’Eau et Rivières de Bretagne

INONDATIONS SUR LE PAYS DE CAUX? PAS LA FAUTE A LA PLUIE ! PAROLE DE PAYSANS

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CONFEDERATION PAYSANNE 76

La pluie n’est pas responsable des inondations !

Ce n’est pas la première fois que de fortes pluies tombent sur le pays de Caux et cela ne sera sûrement pas la dernière. Cette pluie de début novembre, attendue pour combler le déficit hydrique de cet été, s’est soldée par des routes bloquées, des trains arrêtés, des maisons inondées et une eau qui n’était plus potable.

Labours.jpgLe retournement des prairies, le manque d’arbres et de haies, la taille de plus en plus grande des parcelles, la prépondérance du maïs ensilage sont les principales causes de ces inondations. Rien ne retient l’eau et un sol, sur lequel vient d’être récolté un mais ensilage, n’a que très peu de perméabilité. A chaque fois le ravinement emporte un peu de limon indispensable à la fertilité des sols.

Les inondations et l’ensemble des dégâts qu’elles provoquent, sont le résultat d’une politique agricole française et européenne qui favorise l’émergence d’une agriculture industrielle sans prendre en compte le coût des dégâts collatéraux qu’elle occasionne.

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LANTERNES ROUGES DU PALMARES ECOLO : ON CONTINUE OU ON CHANGE?

dechets.jpg On a beau vivre ici et être habitués à constater les dégâts des industries polluantes et de l’agriculture intensive qui dominent la Haute Normandie, ça fait quand même un choc d’apprendre sur le blog Mont Saint Aignan Autrement que la Seine Maritime et l’Eure occupent respectivement les 95 ème et 94 ème places – les deux dernières – au palmarès écologique des départements établi par le magazine La Vie. Si on a peu de gout pour un certain catastrophisme écologique – c’est mon cas – il ne reste plus qu’à faire face au problème avec responsabilité et .. combativité, car la fatalité n’est pas de mise.
La qualité déplorable de notre air et de notre eau sont les causes de notre mauvais classement.
Les plus mauvais indicateurs de santé publique (maladies broncho pulmonaires, cancers..) en sont les conséquences palpables.

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UNE NOUVELLE MARIANNE POUR SAINT JOUIN BRUNEVAL : CITOYEN LEVE TOI !

14 JUILLET, CITOYNE LEVE TOI!

Pourquoi une nouvelle Marianne? le maire de St Jouin, François Auber, s’en explique ci dessous au nom des citoyens et du Conseil municipal.

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QUI VEUT TUER LES BOUCLES DE SEINE ?

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Ignorance? fuite en avant compulsive des aménageurs ? irresponsabilité écologique?

Invité par le Conseil économique et social régional (Cesr), le 14 mai dernier Antoine Grumbach, architecte du futur « grand Paris » désigné par Sarkozy , a benoitement dénoncé le classement, selon lui « stérile » (!?) des Boucles de Seine.
Le même a aussi expliqué qu’il fallait rendre constructibles les zones inondables de la vallée de la Seine.
Ce n’est pas étonnant venant d’un monsieur qui a écrit un rapport de 282 pages qui réduit le destin du Havre à n’être que le port de Paris.
Il ignore la Haute Normandie et ses habitants. Il ignore aussi sans doute qu’entre La Havre et Paris il y a Rouen et qu’entre Rouen et le Havre il y a le Parc naturel des Boucles de Seine Normande.

Quelques jours auparavant, le classement des Boucles avait du subir, dans la même enceinte, la charge du président de la Chambre régionale des chambres de commerce et d’industrie (Crci), toujours avide de nouveaux espaces naturels à bétonner pour y poser des marchandises qui ne font que passer dans la Région mais font la fortune des logisticiens.

Le plus ennuyeux? l’Agglo de Rouen, saisie par l’Etat au sujet du projet de classement, a rendu à celui ci, sous la signature de son Vice président au « Développement durable » un avis demandant « d’exclure du périmètre de classement les zones actuellement urbanisables. »
L’intérêt d’un classement, c’est de rendre quasi impossible, l’urbanisation de zones naturelles ou patrimoniales (paysage, sites) remarquables. En clair, les dits élus voudraient continuer à urbaniser sans contraintes !

Ceux qui veulent réduire ou empêcher la protection des Boucles de Seine estiment qu’il n’y a sans doute pas assez de zones industrielles et portuaires dédiées entre le barrage de Poses et Le Havre.
Ce faisant, ils prennent le risque de mettre à bas le compromis entre les associations environnementales et le Port de Rouen: l’arrasement léger du chenal … sous conditions d’études des sédiments (risques de PCB), de re-naturation des berges et du classement des Boucles!

POUR UN NEW DEAL ÉCOLOGIQUE écologiste, conseiller régional de Normandie